Signes astrologiques : Scorpion

Scorpion (astrologie)

 
 
Scorpion
Représentation en noir du symbole illustrant le signe Scorpion en astrologie.
Représentation symbolique du signe Scorpion.
 
PériodeDu 23 octobre
 au 22 novembre
Place dans le zodiaque8e signe
ÉlémentEau
PolaritéFéminin
ModeFixe
Maison associéeMaison 8
Astre(s) gouvernant(s)Pluton et Mars
Opposé polaireTaureau

Origine – Mythologie

Connu des Mésopotamiens et des anciens Égyptiens, le Scorpion est l’une des 48 constellations identifiées par Claude Ptolémée dans son Almageste.

Chez les Grecs, le chasseur géant Orion extermina les fauves qui ravageaient l’île de Chios. Le roi Œnopion, qui avait promis la main de
sa fille en récompense de cet exploit, ne tint pas son engagement.

Pire, il aveugla Orion et le chassa. Ce dernier désirait ardemment se venger. Pour l’en empêcher, les dieux (selon les sources : Apollon,
Gaïa, Héra ou Artémis) lui envoyèrent un gigantesque scorpion de feu. Orion fut tué (soit par l’insecte lancé à ses trousses, soit par une flèche
d’Artémis) puis, tout comme son poursuivant, transformé en constellation. Ils furent placés chacun à une extrémité du ciel, pour y continuer
leur lutte sans jamais s’atteindre. Ainsi, quand la constellation d’Orion se lève en été, celle du Scorpion se couche.

Dans les mythologies grecque et romaine, le Scorpion est maîtrisé par Hadès et Pluton, dieux des Enfers et des Morts.

Astrologie

Le Scorpion est un signe fixe lié à l’élément classique d’eau, principe d’émotivité qu’il partage avec le Cancer et les Poissons.
Si le Cancer représente les eaux de la mère (l’origine) et les Poissons l’océan infini (le cosmos), le Scorpion est le fleuve ou la tourbière
où ce qui meurt revit. Il établit une transition entre la fin d’un cycle et le début d’un autre, assure le lien entre l’origine et le cosmos.

Traditionnellement, sa planète maîtresse est Mars. Mais depuis la découverte de Pluton, certains choisissent de lui attribuer
la maîtrise principale du Scorpion, Mars n’étant plus, à leur considération, que le maître secondaire.

Cependant, la tradition prévaut encore pour de nombreux astrologues qui introduisent Pluton avec plus de prudence.

Dans son Tetrabiblos, Claude Ptolémée rejette les décans, dont les maîtres nous sont toutefois connus par Teukros (Ier siècle apr. J.-C.) :
le 1er décan du Scorpion est gouverné par Mars, le 2e par le Soleil et le 3e par Vénus.

Uranus, planète de la révolte et de la rénovation, et maître du Verseau, est exaltée au Scorpion.

Son signe opposé et complémentaire est le Taureau.

D’après Irène Andrieu, le signe a pour maître-mot désir mais il porte aussi en lui le potentiel d’autodestruction le plus élevé.

François Merlin le résume ainsi : « C’est le signe le plus passionné du zodiaque, mais aussi le plus sombre ».

André Barbault ajoute que c’est un « être qui a le sens du destin et existe en fonction des traces qu’il entend laisser dans l’histoire ».

Selon Ève Saint-Gall, le Scorpion dirige ses impulsions vers les transformations.
Régi par la planète Pluton, il n’hésite pas à renverser une situation à son profit.

Le Scorpion manifeste une certaine ambivalence. Il incarne la loyauté absolue, la fidélité, la passion, la complexité et le magnétisme autant
qu’une forme de cruauté car dénué de compromis, il ne sait être que tout noir ou tout blanc. Il personnifie la fin d’un cycle et le début
d’un nouveau : au milieu de l’automne, le monde se putréfie pour préparer la floraison du printemps suivant. Les futilités n’ont pour lui aucun
sens, toute modération est vaine, il convient de trancher pour aller à l’essentiel, c’est-à-dire la régénération vitale. Si sa sensibilité est extrême,
sa capacité de défense ne l’est pas moins, aiguillonnée par un potentiel agressif lié à la volonté de survie.

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